Créateur.rice.s

Alec Pronovost: les lieux, les gens et les histoires qui nous habitent

Texte -

Marie Charles Pelletier

Diplômé en cinéma à  l’UQAM, Alec Pronovost s’est taillé une place dans l’univers du cinéma en réalisant un premier court-métrage qui le mènera à créer des sketchs web pour des humoristes comme Arnaud Soly et Rosalie Vaillancourt. Il écrit et réalise ensuite sa première série, Le Killing, suivie de projets tels que Complètement Lycée et Jeep Boys. Son court-métrage semi-autobiographique Piscine Pro a été sélectionné dans plus de 70 festivals internationaux, dont Sundance. Récemment, il a lancé la série J’adore le jus et travaille actuellement sur un long-métrage et deux autres séries télévisées.

«J’ai eu la chance de trouver l’amour — et ma vocation — en touchant pour la première fois à une caméra à l’âge de 9 ans. Le monde des possibles s’est ouvert à moi à travers ce médium. Je me suis mis à penser à des projets de films depuis ce jour-là, sans jamais vraiment regarder en arrière.»

Pour lui, la créativité s’éveille quand une idée persiste au fil du temps. Il aime particulièrement l’étape où une idée devient concrète, et se nourrit de l’inspiration qu’il trouve dans des moments simples, comme dans les longues errances et les grandes marches ponctuées de musique. Sa créativité est aussi alimentée par les concerts, les films ou les séries qu’on consomme sans nécessairement d’attentes et qui finissent par l’habiter pendant 3-4 semaines. 

Les lieux, tout comme les univers distincts, jouent un rôle clé dans ses projets et agissent comme point de départ. Alec observe l’environnement qui l’entoure jusqu’à développer une sorte de fixation sur un endroit qui le mène ensuite à imaginer les personnages et les histoires qui s’y dérouleraient. Il se plaît à explorer des espaces familiers ou atypiques. Sa plus récente obsession: les pharmacies.

Le réalisateur concède que la nature occupe une place importante dans sa vie et qu’il lui voue une perspective particulièrement romantique. Celle par exemple d’un vieux bonhomme qui tire sur sa pipe en écrivant à son bureau pendant qu’un chien ronfle à ses pieds. Et bien qu’il n’ait rien d’un vieux bonhomme, l’idée d’aller s’isoler dans le bois est évoque toujours un refuge, un repère. «Je suis toujours plus productif dans la nature, sans  les distractions et le brouhaha de la ville. L’air y est plus frais, la vie plus relaxe. Une journée d’écriture au chalet, c'est la belle vie à mon avis », confie-t-il. 

C’est d’ailleurs en nature qu’il a l’impression d’être la meilleure version de lui-même. S’il pouvait, il passerait sa vie à se déplacer à pied, à grimper des montagnes ou à rouler des kilomètres en vélo.  

«Un de mes feelings préférés, c’est ce moment où, rendu au chalet, on sort du char et on prend la première puff d’air. Cet air-là est imbattable.»

L’objectif de la retraite à BESIDE Habitat était de poursuivre le développement et la conception d’un nouveau projet de série télé sur lequel il travaille avec son ami Samuel Cantin. Bien que leur séjour ait été le berceau de discussions, de découvertes musicales et de bonnes bouteilles de vin, l’environnement, et les grandes fenêtres qui donnent sur les arbres enneigés aura été une source d’inspiration qui l’habite encore. 

Alec Pronovost en est présentement à écrire un long-métrage qui sera tourné cet automne, de manière indépendante. Ce film sera un projet personnel, qui lui demande de briser sa petite tirelire, mais qui lui tient particulièrement à cœur et qui sera mené à bien grâce aux gens dont il s'entoure et qu’il qualifie de sapré belle bande d’individus généreux et talentueux. À suivre…

Recommandations culturelles

J’ai récemment redécouvert l’album Mexico de Jean Leclerc/Leloup et je casse les oreilles de tout mon entourage avec ça. Sinon, du côté plus rock n roll, l’album Dark Superstition de Gatecreeper. CINÉMA-wise, essayez de mettre la main sur les 3 courts-métrages suivants: Hello Stranger de Amélie Hardy, Les Fleurs Sauvages de Rodolphe St-Gelais et Thierry Sirois et Municipal Relaxation Module de Matthew Rankin. D’ailleurs, allez donc voir Vil & Misérable au cinéma. C’est basé sur la BD d’un sacré bon auteur (Samuel Cantin hehe)!

Emmitouflez-vous dans l’hiver
Réchauffez-vous l’âme et les pieds à BESIDE Habitat pendant qu’il fait froid dehors. Les planchers radiants, le sauna et le poêle à bois vous attendent.
RÉSERVER
Créateur.rice.s

Alec Pronovost: les lieux, les gens et les histoires qui nous habitent

Texte -

Marie Charles Pelletier

Diplômé en cinéma à  l’UQAM, Alec Pronovost s’est taillé une place dans l’univers du cinéma en réalisant un premier court-métrage qui le mènera à créer des sketchs web pour des humoristes comme Arnaud Soly et Rosalie Vaillancourt. Il écrit et réalise ensuite sa première série, Le Killing, suivie de projets tels que Complètement Lycée et Jeep Boys. Son court-métrage semi-autobiographique Piscine Pro a été sélectionné dans plus de 70 festivals internationaux, dont Sundance. Récemment, il a lancé la série J’adore le jus et travaille actuellement sur un long-métrage et deux autres séries télévisées.

«J’ai eu la chance de trouver l’amour — et ma vocation — en touchant pour la première fois à une caméra à l’âge de 9 ans. Le monde des possibles s’est ouvert à moi à travers ce médium. Je me suis mis à penser à des projets de films depuis ce jour-là, sans jamais vraiment regarder en arrière.»

Pour lui, la créativité s’éveille quand une idée persiste au fil du temps. Il aime particulièrement l’étape où une idée devient concrète, et se nourrit de l’inspiration qu’il trouve dans des moments simples, comme dans les longues errances et les grandes marches ponctuées de musique. Sa créativité est aussi alimentée par les concerts, les films ou les séries qu’on consomme sans nécessairement d’attentes et qui finissent par l’habiter pendant 3-4 semaines. 

Les lieux, tout comme les univers distincts, jouent un rôle clé dans ses projets et agissent comme point de départ. Alec observe l’environnement qui l’entoure jusqu’à développer une sorte de fixation sur un endroit qui le mène ensuite à imaginer les personnages et les histoires qui s’y dérouleraient. Il se plaît à explorer des espaces familiers ou atypiques. Sa plus récente obsession: les pharmacies.

Le réalisateur concède que la nature occupe une place importante dans sa vie et qu’il lui voue une perspective particulièrement romantique. Celle par exemple d’un vieux bonhomme qui tire sur sa pipe en écrivant à son bureau pendant qu’un chien ronfle à ses pieds. Et bien qu’il n’ait rien d’un vieux bonhomme, l’idée d’aller s’isoler dans le bois est évoque toujours un refuge, un repère. «Je suis toujours plus productif dans la nature, sans  les distractions et le brouhaha de la ville. L’air y est plus frais, la vie plus relaxe. Une journée d’écriture au chalet, c'est la belle vie à mon avis », confie-t-il. 

C’est d’ailleurs en nature qu’il a l’impression d’être la meilleure version de lui-même. S’il pouvait, il passerait sa vie à se déplacer à pied, à grimper des montagnes ou à rouler des kilomètres en vélo.  

«Un de mes feelings préférés, c’est ce moment où, rendu au chalet, on sort du char et on prend la première puff d’air. Cet air-là est imbattable.»

L’objectif de la retraite à BESIDE Habitat était de poursuivre le développement et la conception d’un nouveau projet de série télé sur lequel il travaille avec son ami Samuel Cantin. Bien que leur séjour ait été le berceau de discussions, de découvertes musicales et de bonnes bouteilles de vin, l’environnement, et les grandes fenêtres qui donnent sur les arbres enneigés aura été une source d’inspiration qui l’habite encore. 

Alec Pronovost en est présentement à écrire un long-métrage qui sera tourné cet automne, de manière indépendante. Ce film sera un projet personnel, qui lui demande de briser sa petite tirelire, mais qui lui tient particulièrement à cœur et qui sera mené à bien grâce aux gens dont il s'entoure et qu’il qualifie de sapré belle bande d’individus généreux et talentueux. À suivre…

Recommandations culturelles

J’ai récemment redécouvert l’album Mexico de Jean Leclerc/Leloup et je casse les oreilles de tout mon entourage avec ça. Sinon, du côté plus rock n roll, l’album Dark Superstition de Gatecreeper. CINÉMA-wise, essayez de mettre la main sur les 3 courts-métrages suivants: Hello Stranger de Amélie Hardy, Les Fleurs Sauvages de Rodolphe St-Gelais et Thierry Sirois et Municipal Relaxation Module de Matthew Rankin. D’ailleurs, allez donc voir Vil & Misérable au cinéma. C’est basé sur la BD d’un sacré bon auteur (Samuel Cantin hehe)!

Emmitouflez-vous dans l’hiver
Réchauffez-vous l’âme et les pieds à BESIDE Habitat pendant qu’il fait froid dehors. Les planchers radiants, le sauna et le poêle à bois vous attendent.
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Texte -

Marie Charles Pelletier

Diplômé en cinéma à  l’UQAM, Alec Pronovost s’est taillé une place dans l’univers du cinéma en réalisant un premier court-métrage qui le mènera à créer des sketchs web pour des humoristes comme Arnaud Soly et Rosalie Vaillancourt. Il écrit et réalise ensuite sa première série, Le Killing, suivie de projets tels que Complètement Lycée et Jeep Boys. Son court-métrage semi-autobiographique Piscine Pro a été sélectionné dans plus de 70 festivals internationaux, dont Sundance. Récemment, il a lancé la série J’adore le jus et travaille actuellement sur un long-métrage et deux autres séries télévisées.

«J’ai eu la chance de trouver l’amour — et ma vocation — en touchant pour la première fois à une caméra à l’âge de 9 ans. Le monde des possibles s’est ouvert à moi à travers ce médium. Je me suis mis à penser à des projets de films depuis ce jour-là, sans jamais vraiment regarder en arrière.»

Pour lui, la créativité s’éveille quand une idée persiste au fil du temps. Il aime particulièrement l’étape où une idée devient concrète, et se nourrit de l’inspiration qu’il trouve dans des moments simples, comme dans les longues errances et les grandes marches ponctuées de musique. Sa créativité est aussi alimentée par les concerts, les films ou les séries qu’on consomme sans nécessairement d’attentes et qui finissent par l’habiter pendant 3-4 semaines. 

Les lieux, tout comme les univers distincts, jouent un rôle clé dans ses projets et agissent comme point de départ. Alec observe l’environnement qui l’entoure jusqu’à développer une sorte de fixation sur un endroit qui le mène ensuite à imaginer les personnages et les histoires qui s’y dérouleraient. Il se plaît à explorer des espaces familiers ou atypiques. Sa plus récente obsession: les pharmacies.

Le réalisateur concède que la nature occupe une place importante dans sa vie et qu’il lui voue une perspective particulièrement romantique. Celle par exemple d’un vieux bonhomme qui tire sur sa pipe en écrivant à son bureau pendant qu’un chien ronfle à ses pieds. Et bien qu’il n’ait rien d’un vieux bonhomme, l’idée d’aller s’isoler dans le bois est évoque toujours un refuge, un repère. «Je suis toujours plus productif dans la nature, sans  les distractions et le brouhaha de la ville. L’air y est plus frais, la vie plus relaxe. Une journée d’écriture au chalet, c'est la belle vie à mon avis », confie-t-il. 

C’est d’ailleurs en nature qu’il a l’impression d’être la meilleure version de lui-même. S’il pouvait, il passerait sa vie à se déplacer à pied, à grimper des montagnes ou à rouler des kilomètres en vélo.  

«Un de mes feelings préférés, c’est ce moment où, rendu au chalet, on sort du char et on prend la première puff d’air. Cet air-là est imbattable.»

L’objectif de la retraite à BESIDE Habitat était de poursuivre le développement et la conception d’un nouveau projet de série télé sur lequel il travaille avec son ami Samuel Cantin. Bien que leur séjour ait été le berceau de discussions, de découvertes musicales et de bonnes bouteilles de vin, l’environnement, et les grandes fenêtres qui donnent sur les arbres enneigés aura été une source d’inspiration qui l’habite encore. 

Alec Pronovost en est présentement à écrire un long-métrage qui sera tourné cet automne, de manière indépendante. Ce film sera un projet personnel, qui lui demande de briser sa petite tirelire, mais qui lui tient particulièrement à cœur et qui sera mené à bien grâce aux gens dont il s'entoure et qu’il qualifie de sapré belle bande d’individus généreux et talentueux. À suivre…

Recommandations culturelles

J’ai récemment redécouvert l’album Mexico de Jean Leclerc/Leloup et je casse les oreilles de tout mon entourage avec ça. Sinon, du côté plus rock n roll, l’album Dark Superstition de Gatecreeper. CINÉMA-wise, essayez de mettre la main sur les 3 courts-métrages suivants: Hello Stranger de Amélie Hardy, Les Fleurs Sauvages de Rodolphe St-Gelais et Thierry Sirois et Municipal Relaxation Module de Matthew Rankin. D’ailleurs, allez donc voir Vil & Misérable au cinéma. C’est basé sur la BD d’un sacré bon auteur (Samuel Cantin hehe)!

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Réchauffez-vous l’âme et les pieds à BESIDE Habitat pendant qu’il fait froid dehors. Les planchers radiants, le sauna et le poêle à bois vous attendent.
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