Diplômé en cinéma à l’UQAM, Alec Pronovost s’est taillé une place dans l’univers du cinéma en réalisant un premier court-métrage qui le mènera à créer des sketchs web pour des humoristes comme Arnaud Soly et Rosalie Vaillancourt. Il écrit et réalise ensuite sa première série, Le Killing, suivie de projets tels que Complètement Lycée et Jeep Boys. Son court-métrage semi-autobiographique Piscine Pro a été sélectionné dans plus de 70 festivals internationaux, dont Sundance. Récemment, il a lancé la série J’adore le jus et travaille actuellement sur un long-métrage et deux autres séries télévisées.
«J’ai eu la chance de trouver l’amour — et ma vocation — en touchant pour la première fois à une caméra à l’âge de 9 ans. Le monde des possibles s’est ouvert à moi à travers ce médium. Je me suis mis à penser à des projets de films depuis ce jour-là, sans jamais vraiment regarder en arrière.»
Pour lui, la créativité s’éveille quand une idée persiste au fil du temps. Il aime particulièrement l’étape où une idée devient concrète, et se nourrit de l’inspiration qu’il trouve dans des moments simples, comme dans les longues errances et les grandes marches ponctuées de musique. Sa créativité est aussi alimentée par les concerts, les films ou les séries qu’on consomme sans nécessairement d’attentes et qui finissent par l’habiter pendant 3-4 semaines.
Les lieux, tout comme les univers distincts, jouent un rôle clé dans ses projets et agissent comme point de départ. Alec observe l’environnement qui l’entoure jusqu’à développer une sorte de fixation sur un endroit qui le mène ensuite à imaginer les personnages et les histoires qui s’y dérouleraient. Il se plaît à explorer des espaces familiers ou atypiques. Sa plus récente obsession: les pharmacies.