Créateur.rice.s

Les forêts de Christian Guay-Poliquin

Texte -

Les bagages lourds de livres et la tête de mots, l’auteur Christian Guay-Poliquin est arrivé à BESIDE Habitat, résolu à travailler sur son prochain roman et sur la fin de sa thèse qui porte sur le récit de chasse dans la littérature et le cinéma.  

Sur le territoire, il dit s’être baladé, avoir survolé une pinède à basse altitude sur ses skis de fond. Face à la fenêtre et aux arbres chargés de neige, il a écrit. Des pages et des pages au fil desquelles il décrit la forêt, ses postes de chasse et son silence dense. Il laisse dans son sillage sa perspective de l’endroit qui a vu naitre ses mots.

Un lieu. Trouver un lieu. Idéalement éloigné du brouhaha du monde. Idéalement avec un poêle à bois. Devant la mer, un lac, en montagne ou en pleine forêt, peu importe : un lieu idéalement devant l’infini. Entre la neige et le ciel bleu des grands froids. Un lieu tranquille où s’installer devant ses pages et se démener avec ses tempêtes intérieures. Et, bien sûr, lever la tête de temps à autre et sortir prendre l’air afin de se rappeler à quel point nos projets sont à la fois si grands et si peu de choses.  

La perspective. La beauté. Et la paix.

Voilà ce que représente, pour moi, un lieu d’écriture.

Alors que la sève fait secrètement son chemin sous les écorces, alors que les vagues usent les rivages, alors que le dehors tout entier n’arrête pas une seconde de vibrer, les idées se bousculent, se placent et, lentement, très lentement, incarnent ce quelque chose qui s’était fait un nid en dedans de nous.


BESIDE Habitat, 27 janvier 2023

Christian Guay-Poliquin

Emmitouflez-vous dans l’hiver
Réchauffez-vous l’âme et les pieds à BESIDE Habitat pendant qu’il fait froid dehors. Les planchers radiants, le sauna et le poêle à bois vous attendent.
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Les forêts de Christian Guay-Poliquin

Texte -

Les bagages lourds de livres et la tête de mots, l’auteur Christian Guay-Poliquin est arrivé à BESIDE Habitat, résolu à travailler sur son prochain roman et sur la fin de sa thèse qui porte sur le récit de chasse dans la littérature et le cinéma.  

Sur le territoire, il dit s’être baladé, avoir survolé une pinède à basse altitude sur ses skis de fond. Face à la fenêtre et aux arbres chargés de neige, il a écrit. Des pages et des pages au fil desquelles il décrit la forêt, ses postes de chasse et son silence dense. Il laisse dans son sillage sa perspective de l’endroit qui a vu naitre ses mots.

Un lieu. Trouver un lieu. Idéalement éloigné du brouhaha du monde. Idéalement avec un poêle à bois. Devant la mer, un lac, en montagne ou en pleine forêt, peu importe : un lieu idéalement devant l’infini. Entre la neige et le ciel bleu des grands froids. Un lieu tranquille où s’installer devant ses pages et se démener avec ses tempêtes intérieures. Et, bien sûr, lever la tête de temps à autre et sortir prendre l’air afin de se rappeler à quel point nos projets sont à la fois si grands et si peu de choses.  

La perspective. La beauté. Et la paix.

Voilà ce que représente, pour moi, un lieu d’écriture.

Alors que la sève fait secrètement son chemin sous les écorces, alors que les vagues usent les rivages, alors que le dehors tout entier n’arrête pas une seconde de vibrer, les idées se bousculent, se placent et, lentement, très lentement, incarnent ce quelque chose qui s’était fait un nid en dedans de nous.


BESIDE Habitat, 27 janvier 2023

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Emmitouflez-vous dans l’hiver
Réchauffez-vous l’âme et les pieds à BESIDE Habitat pendant qu’il fait froid dehors. Les planchers radiants, le sauna et le poêle à bois vous attendent.
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Les bagages lourds de livres et la tête de mots, l’auteur Christian Guay-Poliquin est arrivé à BESIDE Habitat, résolu à travailler sur son prochain roman et sur la fin de sa thèse qui porte sur le récit de chasse dans la littérature et le cinéma.  

Sur le territoire, il dit s’être baladé, avoir survolé une pinède à basse altitude sur ses skis de fond. Face à la fenêtre et aux arbres chargés de neige, il a écrit. Des pages et des pages au fil desquelles il décrit la forêt, ses postes de chasse et son silence dense. Il laisse dans son sillage sa perspective de l’endroit qui a vu naitre ses mots.

Un lieu. Trouver un lieu. Idéalement éloigné du brouhaha du monde. Idéalement avec un poêle à bois. Devant la mer, un lac, en montagne ou en pleine forêt, peu importe : un lieu idéalement devant l’infini. Entre la neige et le ciel bleu des grands froids. Un lieu tranquille où s’installer devant ses pages et se démener avec ses tempêtes intérieures. Et, bien sûr, lever la tête de temps à autre et sortir prendre l’air afin de se rappeler à quel point nos projets sont à la fois si grands et si peu de choses.  

La perspective. La beauté. Et la paix.

Voilà ce que représente, pour moi, un lieu d’écriture.

Alors que la sève fait secrètement son chemin sous les écorces, alors que les vagues usent les rivages, alors que le dehors tout entier n’arrête pas une seconde de vibrer, les idées se bousculent, se placent et, lentement, très lentement, incarnent ce quelque chose qui s’était fait un nid en dedans de nous.


BESIDE Habitat, 27 janvier 2023

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