«Quand le premier article sur BESIDE est paru dans La Presse, les valeurs qui y étaient véhiculées nous ont immédiatement interpelés, racontent Richard L’Abbé et Chantal Beaulieu. On y parlait de conservation de la nature et de transfert de connaissances», se remémore le couple.
L’article tombait à point.
Au début des années 2000, Richard L’Abbé lance une entreprise de télécommunication à laquelle il consacre les quinze années suivantes, avant de la vendre. L’entreprise était inscrite dans une fiducie familiale. Sa mère en était bénéficiaire, sans vraiment le savoir jusqu’à la vente de la compagnie. Mais celle pour qui la vie n’a pas toujours été facile est plutôt économe et se contente de peu. Les années passent.
Un soir de pandémie, Richard lui téléphone et lui demande de but en blanc: «Maman, si on se mettait à rêver, qu’est-ce que tu souhaiterais le plus?»
Du haut de ses 95 ans, sa mère ne sait trop quoi répondre. Comme rien ne lui vient à l’esprit, Richard propose de lui acheter un iPad. «Comme ça on pourra se parler et se voir», lui dit-il pour la convaincre. Elle accepte.
Cet écran, ce n’était qu’une première étape pour lui proposer un projet beaucoup plus grand.